Au sujet des devenirs autoritaires des démocraties : discussion mercredi 02 juillet à 19h

Quelles questions posent les devenirs autoritaires des démocraties, sur le plan pratique comme sur le plan théorique, à celles et ceux qui veulent mettre à bas le monde tel qu’il existe ?

On en discute à la bibliothèque anarchiste Libertad ce mercredi 02 juillet à 19h.

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Vendredi 20 juin à 19h, discussion :

Otages du fusil : l’organisation de la violence

Comment adopter une attitude nuancée envers la nécessité de l’action armée dans le cadre de conflits extrêmement violents ? Lorsque le niveau de violence d’une lutte augmente, comment s’assurer que l’autonomie et l’entre-aide continuent d’orienter notre activité et non les priorités des groupes armés qui souvent se font passer pour « la résistance » ? À l’heure où l’on glorifie les luttes militarisées menées par des groupes armés spécifiques, il est plus important que jamais de marquer la différence entre l’action militante et militaire. C’est-à-dire, la différence entre les tactiques et les formes d’escalade issues de l’auto-organisation des classes opprimées et celles imposées par des groupes spécialisés dans la violence organisée.

Cet atelier s’inspire de perspectives anarchistes sur la révolution syrienne des années 2010 et l’autonomie italienne des années 1960-1970 pour offrir quelques points de départ sur la façon d’éviter la mainmise des groupes militarisés sur les luttes devenues violentes.

Une brochure tirée d’une discussion ayant eu lieu à Hamilton en 2024 est disponible à la bibli et téléchargeable ici

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Discussion lundi 28 avril à 19h : Retour de flammes pour les matons ! contre un énième durcissement de l’enfermement

Retours de flamme pour les matons !

contre un énième durcissement de l’enfermement

Ces temps-ci, la matonnerie fait étalage de son désarroi face à une vague d’actions menées avec des moyens divers et dont la concomitance, et un certain niveau d’intensité il faut bien le dire, démultiplient l’impact. Les agents de l’enfermement de masse semblent redécouvrir qu’ils ont des noms, des adresses et une tâche dont on ne peut se vanter publiquement sans risquer un digne retour de bâton. Seuls les défenseurs de la paix sociale, de ses rapports d’exploitation et de ses violences ordinaires relaieront les continuelles pleurnicheries de ces larbins qui ne font que leur travail. La dite surpopulation ne fait qu’exacerber la révoltante condition des prisonnier-e-s qui ne peut laisser indifférent-e quiconque ayant ressenti-e la torture institutionnelle sur son chemin. La promesse de recréer des quartiers de haute-sécurité justifiée par la figure du narcotrafiquant comme celle d’enfermer toujours plus avec de nouvelles taules ou des cellules en kits prêtes à l’emploi, rappelant les conteneurs utilisés pour enfermer les insurgé-e-s kanaks en 2024, est un message pour tous les révolté-e-s : L’Etat ne se contentera pas d’étendre l’enfermement par des mesures dites « alternatives » à l’incarcération en maison d’arrêt, il compte sur sa « troisième force répressive » pour l’approfondir par des régimes d’isolement toujours plus dégradants et insupportables, par l’usage de la technologie pour un ersatz de contacts humains et par la multiplication des murs en béton pour séparer et trier sa population. Face au terrorisme d’Etat, qui lui est nécessaire pour intimider durablement et contenir toutes velléités de rébellion contre son ordre abject, il n’y a pas d’en-dehors et l’action directe décentralisée et imprévisible reste un bon moyen pour relancer les hostilités ou appuyer les révoltes à l’intérieur. Des actions dont les matons font régulièrement les frais mais rarement ou pour la première fois de cette manière singulière.

Quelles résonances cette vague peut-t-elle entraînées dans son sillage ? C omment dialoguer avec cette conflictualité déterminée bien que limitée ? Comment ou pourquoi contribuer à cette dynamique, y apporter nos singularités, nos conflits, nos idées, nos perspectives ? Qu’est ce qu’elle nous dit de la guerre sociale en cours ? Voilà quelques pistes de réflexions parmi d’autres que nous tenterons d’approfondir ce lundi 28 avril à 19h.

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Jeudi 24 avril 19h : apéro de lancement pour fêter la réimpression du livre Contre le Léviathan, Contre son His-toire

Ces dernières semaines, on est plusieurs à avoir retravaillé et réimprimé le livre Contre le Léviathan, Contre son His-toire de Perlman. Initialement publié en anglais dans les années 80, les éditions en français sont devenues plutôt galère à obtenir.

On voit toujours un intérêt et une pertinence au texte aujourd’hui, c’est pourquoi on souhaite le diffuser plus largement et de manière accessible. Pour fêter la fin de l’impression, on propose un petit moment pour récupérer des exemplaires du livre, se poser et en discuter informellement.

Perlman conte une contre his-toire de l’avènement des États et de la Civilisation. Reprises aux historiens et anthropologues et réécrites, l‘enchevêtrement des histoires tissent des liens entre la genèse des plus balbutiants aux plus génocidaires des émanations de la figure monstrueuse du Léviathan. Ce contre-récit redonne leur place à toutes les résistances et fugues hors du monstre que les apologistes modernes, propagandistes du Capital et de la Technologie, qualifieront de Progrès et de Civilisation. Les histoires qui identifient l’ennemi sous toutes ses formes, sont aussi de tristes leçons sur la cooptation et la pacification des révoltes et résistances – faisant souvent malheureusement un fort écho à l’époque actuelle.

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Lundi 21 avril 18h : Misère de la sociologie

« N’étudiez pas les pauvres et les sans-pouvoir, tout ce que vous direz sera utilisé contre elleux« , auto-édité il y a quelques mois, n’est pas un livre comme les autres. Non pas parce qu’il est à prix libre et fait largement tourner son pdf, mais parce qu’au bout de sept ans d’écriture à plusieurs mains, il refuse toujours de lâcher l’affaire et d’adoucir la colère éprouvée en 2017 face une thèse d’ethnographie qui a pris pour terrain un groupe militant local en bafouant toutes les bases de la confiance.

Ce faisant, le bouquin ouvre un paquet de questions qu’on se propose de discuter ensemble à la bibliothèque Libertad lundi 21 avril à 18h, et dont la liste n’est pas close : Pourquoi accepter que des universitaires viennent étudier « nos » espaces, « nos » luttes ou « nos » communautés, et comment éviter de se faire avoir ? Que signifie utiliser le milieu et les camarades à des fins d’études institutionnelles, plutôt que les dominant.es et la domination ? Qu’est-ce qui nous fait accepter la recherche universitaire, dans sa forme la plus crue, comme dans la situation relatée dans le livre, mais aussi de manière plus subtile ? Pourquoi, par exemple, dans des espaces de luttes comme dans des lieux anarchistes, on valide et légitimise le savoir universitaire ? Qu’est-ce que cela vient raconter de nous et de nos perspectives ?

Quelques exemplaires du bouquin, sous-titré « Guide d’autodéfense face aux chercheurs/euses dans les espaces minoritaires et/ou de luttes » sont encore disponibles à la bibli, où il sera aussi réimprimé en mode brochure au cas où.

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