Vendredi 20 juin à 19h, discussion :

Otages du fusil : l’organisation de la violence

Comment adopter une attitude nuancée envers la nécessité de l’action armée dans le cadre de conflits extrêmement violents ? Lorsque le niveau de violence d’une lutte augmente, comment s’assurer que l’autonomie et l’entre-aide continuent d’orienter notre activité et non les priorités des groupes armés qui souvent se font passer pour « la résistance » ? À l’heure où l’on glorifie les luttes militarisées menées par des groupes armés spécifiques, il est plus important que jamais de marquer la différence entre l’action militante et militaire. C’est-à-dire, la différence entre les tactiques et les formes d’escalade issues de l’auto-organisation des classes opprimées et celles imposées par des groupes spécialisés dans la violence organisée.

Cet atelier s’inspire de perspectives anarchistes sur la révolution syrienne des années 2010 et l’autonomie italienne des années 1960-1970 pour offrir quelques points de départ sur la façon d’éviter la mainmise des groupes militarisés sur les luttes devenues violentes.

Une brochure tirée d’une discussion ayant eu lieu à Hamilton en 2024 est disponible à la bibli et téléchargeable ici

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