Lundi 17 mars, 19h : présentation du livre « Dos au mur »
Le 17 mars 2020, il y a cinq ans exactement, débutait le grand confinement lié à la pandémie de covid-19. A cette occasion sera présenté le nouveau livre des éditions cygne noir, « Dos au mur. Réflexions sur le sabotage au temps du Confinement », qui revient sur cette période au cours de laquelle sortir sous la lune allait encore moins de soi qu’à l’ordinaire.
Le livre est dores et déjà disponible dans la distro de la bibliothèque Libertad, et en attendant sa présentation, voici un aperçu de sa quatrième de couverture : « Composé d’articles qui ont été rédigés au fil de l’eau pour différentes publications anarchistes entre mars 2020 et août 2021 et de communiqués trouvés sur la toile, ce recueil n’a pour objet ni le covid-19 stricto sensu (son origine, sa pandémie, ses mortelles conséquences, ses variants), ni la manière dont les États ont fini par s’en accommoder (quitte à minimiser les nouveaux pics, ou à négliger les « covid longs »). Bien que nombre de ces aspects soient évidemment présents au détour des analyses proposées, ne serait-ce que pour tenter de saisir sur le vif une situation inédite, c’est en réalité le sabotage de la pacification du Grand confinement imposé dans l’Hexagone au printemps 2020, ainsi que les deux suivants, qui constitue le cœur de l’ouvrage. Et même, plus précisément encore, cette minorité de la minorité qui par choix ou par nécessité, a refusé de mettre la guerre sociale sur pause au cours de cette période si particulière, en saisissant l’occasion d’un monde aux habitudes bouleversées pour envoyer quelques signaux de fumée (et même un peu plus). »
Jeudi 27 mars à 19h : Pour un imaginaire de malade !
Il est indispensable de se donner et échanger connaissances, moyens matériels, réflexions, etc. pour attaquer ce monde à la première personne, et tout cela s’entretient et même se soigne ; au sens de l’artisan-e qui exécute un ouvrage de manière soignée… pas juste en affûtant au mieux le tranchant de ses outils, mais aussi en prenant soin de ses mains et de tout son être et donc aussi de son corps -outil unique entre tous.
Or, dans les parcours de lutte et de vie de chacun-e, à la liste intarissable d’ennemis et dispositifs du pouvoir auxquels on se retrouve confronté-e-s, s’ajoutent souvent d’autres dimensions, a priori peu directement liées à ce qu’on cible, et plus personnelles, comme le rapport à soi, à la santé, à sa santé. Ce, au sein d’une planète largement dégradée, mais aussi de réalités biologiques et organiques dont la complexité et les conséquences peuvent avoir un rapport, ou pas, avec l’État et le capitalisme -fléaux somme toute récents…
Comment nous y confrontons-nous ? Quelle place souhaite-t-on, ou pas, donner à cela dans nos espaces de discussion politique ? Que faire de la gêne, voire de la honte (ou autre (auto)dévalorisation et appréhension), qui peuvent inciter à minimiser, être un frein (parfois juste) à en parler, à partager et s’échanger infos et expériences, et qui peuvent refléter des rapports détestables ? Comment s’y retrouver parmi injonctions au bien-être et à la bonne santé, validisme, virilisme et aussi quelque négligence voire indifférence et cynisme pour ces sujets-là, autant de plaies qui peuvent plus ou moins nous traverser ?
Au cortège de maladies, « handicaps », vieillesse, addictions, ou dépendance au système médico-industriel, etc. répond une ribambelle d' »aguerrissement », « résilience », débrouille, médecine et divers soins et propositions alternatives.
Comment avoir de la prise ? Qu’est-ce qu’il y aurait de souhaitable à encourager, dégager ou détourner, voire créer ou juste à visibiliser ?
Ô finitude humaine, pare-toi de ton plus bel arrêt maladie pour ce jour, causons-en et trinquons-y… à volonté !
[Goûter/apéro et boissons en auberge espagnole]