Nouveautés livres et bulletins disponibles depuis septembre à la Bibliothèque anarchiste Libertad :
— Charbonnerie El Buen Trato, ed. Tumult (Bruxelles), octobre 2018, 74 p., 4 euros
« 1930, Montevideo, capitale de l’Uruguay. En face de la prison de Punta Carretas, l’anarchiste Gino Gatti et sa famille décident d’ouvrir une charbonnerie : « El Buen Trato ». Les affaires vont pour le mieux. Cependant, en mars 1931, la famille Gatti décide de quitter Montevideo et de déménager en Argentine, pliant boutique après moins d’un an d’activité. »
— Claudio Lavazza, Ma peste de vie, ed. L’assoiffé (Marseille), septembre 2018, 283 p., 10 euros
« Qui est Claudio Lavazza se comprend dès la première page de ce livre : les actions dont il est accusé parlent clairement. Un rebelle, un guerrier, qui a participé, ensemble avec tant de jeunes de sa génération, à la tentative de changer la société et le monde, assumant l’entière responsabilité de l’avoir fait avec tous les moyens adéquats.
Son autobiographie n’est pas seulement un témoignage de plus sur la lutte armée de la fin des années 1970 et du début des années 1980, mais c’est aussi le portrait d’un homme qui, cas plutôt rare pendant les périodes de répression impitoyable de l’insurrection armée en Italie, ne s’est pas enfui à l’étranger pour se satisfaire des promesses de gouvernements plus ou moins protecteurs, n’a pas accepté la condition de réfugié politique, mais a poursuivi la lutte au-delà des Alpes. »
— Le pari de l’autonomie – récits de lutte dans l’Espagne des années 70, ed. du Soufflet, juin 2018, 304 p., 5 euros
« De la moitié des années 60 jusqu’au début des années 80, aussi bien l’appareil franquiste vieillissant que la jeune démocratie chargée d’assurer une transition politique sans remous ont du faire face à des luttes massives et virulentes. Grèves générales, comités d’usines, mutineries dans les prisons, mobilisations massives face à la répression, apparitions de groupes autonomes au sein des conflits et prises en main de la vie de quartiers : de l’exploitation salariée à la vie quotidienne, tout allait être remis en cause.
Dans une large mesure, ce mouvement refusait d’être dirigé. La méfiance envers toute forme de représentativité était la règle plus que l’exception. La solidarité, l’auto-organisation et l’action directe s’opposaient aux tentatives de récupération ou de prises de pouvoir menées par les partis et les syndicats. »
— Avis de tempêtes, bulletin anarchiste pour la guerre sociale, numéros 8 et 9, août et septembre 2018, 20 pages (certains n° précédents également dispos)