Discussion lundi 28 avril à 19h : Retour de flammes pour les matons ! contre un énième durcissement de l’enfermement

Retours de flamme pour les matons !

contre un énième durcissement de l’enfermement

Ces temps-ci, la matonnerie fait étalage de son désarroi face à une vague d’actions menées avec des moyens divers et dont la concomitance, et un certain niveau d’intensité il faut bien le dire, démultiplient l’impact. Les agents de l’enfermement de masse semblent redécouvrir qu’ils ont des noms, des adresses et une tâche dont on ne peut se vanter publiquement sans risquer un digne retour de bâton. Seuls les défenseurs de la paix sociale, de ses rapports d’exploitation et de ses violences ordinaires relaieront les continuelles pleurnicheries de ces larbins qui ne font que leur travail. La dite surpopulation ne fait qu’exacerber la révoltante condition des prisonnier-e-s qui ne peut laisser indifférent-e quiconque ayant ressenti-e la torture institutionnelle sur son chemin. La promesse de recréer des quartiers de haute-sécurité justifiée par la figure du narcotrafiquant comme celle d’enfermer toujours plus avec de nouvelles taules ou des cellules en kits prêtes à l’emploi, rappelant les conteneurs utilisés pour enfermer les insurgé-e-s kanaks en 2024, est un message pour tous les révolté-e-s : L’Etat ne se contentera pas d’étendre l’enfermement par des mesures dites « alternatives » à l’incarcération en maison d’arrêt, il compte sur sa « troisième force répressive » pour l’approfondir par des régimes d’isolement toujours plus dégradants et insupportables, par l’usage de la technologie pour un ersatz de contacts humains et par la multiplication des murs en béton pour séparer et trier sa population. Face au terrorisme d’Etat, qui lui est nécessaire pour intimider durablement et contenir toutes velléités de rébellion contre son ordre abject, il n’y a pas d’en-dehors et l’action directe décentralisée et imprévisible reste un bon moyen pour relancer les hostilités ou appuyer les révoltes à l’intérieur. Des actions dont les matons font régulièrement les frais mais rarement ou pour la première fois de cette manière singulière.

Quelles résonances cette vague peut-t-elle entraînées dans son sillage ? C omment dialoguer avec cette conflictualité déterminée bien que limitée ? Comment ou pourquoi contribuer à cette dynamique, y apporter nos singularités, nos conflits, nos idées, nos perspectives ? Qu’est ce qu’elle nous dit de la guerre sociale en cours ? Voilà quelques pistes de réflexions parmi d’autres que nous tenterons d’approfondir ce lundi 28 avril à 19h.

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